Dans la culture orale de Kabylie, on raconte que lorsqu’une personne est sur le point de mourir de cause naturelle, qu’il ne lui reste plus que deux jours à vivre, ses ancêtres et parents viennent la chercher. C’est ce qu’on appel : le cortège des morts, iqeffafen n At Laxert.
Ils viennent en jouant de la musique : un homme et une femme jouent du tambour. C’est pour cela qu’on les appelle également : batterie des morts, aɛdal n At Laxert.
Les femmes n’y sont maquillées que d’un seul côté : un seul œil est noirci avec du kḥul, taẓul ; du rouge à lèvre, agusim, sur une seule lèvre ; du rouge sur une seule joue, et du henné sur une seule main.
Les morts nous sont invisibles, on ne peut les voir, mais on peut sentir leur présence. L’ambiance dans la maison est lourde, les gens se sentent comme crispés. On peut quelques fois entendre les bruits de la foule ou du tambour sans les percevoir. Dans quelques rares cas, on peut même apercevoir les morts, c’est ce qu’on appelle des fantômes.
Lorsque le défunt vient à mourir, qu’il agonise, il est dans un état second qu’on appel en kabyle « ɛemrayen » ; il n’est pas encore mort mais ne fait plus parti du monde des vivant. C’est à ce moment que le voile se dissipe et que le défunt peut apercevoir le cortège. Il converse avec eux au moment de la sortie de l’âme, et les accompagne au monde des morts.
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