Marabout, chef de la ville d’Aïn Madhi en 1839. Il est décrit comme étant un marabout vénéré de tout le désert, fils du fameux marabout Sidi Ahmed ben Salem. Sa ville est décrite comme entourée de fortes murailles et qui passaient pour impénétrables. Il a résisté souverains turcs, et aurait beaucoup de combattants sous ses ordres. Il reconnaissait la souveraineté de l’Emir Abdelkader et lui payait l’impôt, mais il lui écrivit une lettre à Médéa lui refusait l’entrée de sa ville, « et que dans le cas où il s’en approcherait il aurait à s’en repentir ».
Au moment où l’Emir s’apprêtait à attaque Aïn Madhi, Tedjini lui envoyait une ambassade avec des présents, le priant de ne pas venir dans sa ville ainsi qu’il en avait manifesté l’intention. Aïn Madhi fut prise par les troupes de l’Emir Abdelkader en 1839.
Bibliographie
- Emerit, Marcel. Relation du siège d’Aïn Madhi. Par Léon Roches. Dans : L’Algérie à l’époque d’Abd-el-Kader. Saint-Denis: Éditions Bouchène, 2002. https://www.cairn.info/–2912946077-page-188.htm
- Khiati, Mostefa. Histoire de la médecine en Algérie : De l’Antiquité à nos jours. Alger : ANEP, 2012.